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J 41đ
Le 27 avril 1871, le bataillon de Victorine Brocher part se battre Ă Issy-les-Moulineaux.
Câest ce quâelle raconte dans ses Souvenirs dâune morte-vivante, parus en 1909. Dâabord, qq mots sur cette combattante et Ă©crivaine anarchiste de la Commune de Paris.—ïžđ„đïž
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Le 27 avril 1871, le bataillon de Victorine Brocher part se battre Ă Issy-les-Moulineaux.
Câest ce quâelle raconte dans ses Souvenirs dâune morte-vivante, parus en 1909. Dâabord, qq mots sur cette combattante et Ă©crivaine anarchiste de la Commune de Paris.—ïžđ„đïž
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Victorine, nĂ©e Malenfant (1839-1921), est piqueuse de bottines. Elle Ă©pouse Charles Rouchy et dc est parfois appelĂ©e Victorine Rouchy. Sous le Second Empire, elle adhĂšre Ă lâInternationale et anime une boulangerie coopĂ©rative Ă Paris.
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Elle perd 2 petits garçons en bas Ăąge, dont un pdt le siĂšge de Paris. Elle sâengage alors Ă fond ds la Commune, sur le front : cantiniĂšre, ambulanciĂšre, son courage est mĂȘme citĂ© au Journal Officiel ! (on apprĂ©ciera la maniĂšre dont on la nomme #patriarcacaâŠ)
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#150ansCommuneDeParis Le photographe amateur Hippolyte Blancard, pharmacien de son Ă©tat, Ćuvre dans @Paris pendant et aprĂšs la Commune. Sâil ne peut pas photographier les combats, il choisit de reprĂ©senter les « gens tels quâils Ă©taient ».
#CommunedeParis
bit.ly/3a7Ygzu
#CommunedeParis
bit.ly/3a7Ygzu
Blancard est en mai 1871 Ă la citĂ© ouvriĂšre situĂ©e non loin de la cartoucherie Rapp. Cette derniĂšre employait des centaines dâouvriers Ă proximitĂ© de lâĂcole militaire. En explosant, elle a soufflĂ© tout le quartier.
bit.ly/3a5ZueI
bit.ly/3a5ZueI
En avril, les Versaillais occupaient les positions élevées et fortifiées qui étaient précédemment aux mains des Allemands pendant le SiÚge. Les troupes de Thiers bombardent Neuilly, Auteuil et la porte Maillot.
J2
Le 19 mars 1871, GeneviĂšve Breton, jeune fille de la bourgeoisie intellectuelle, consigne dans son journal son effroi face Ă la mort des gĂ©nĂ©raux Lecomte et ClĂ©ment Thomas dans la nuit. —ïžâïžđ
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#150ansCommunedeParis
Le 19 mars 1871, GeneviĂšve Breton, jeune fille de la bourgeoisie intellectuelle, consigne dans son journal son effroi face Ă la mort des gĂ©nĂ©raux Lecomte et ClĂ©ment Thomas dans la nuit. —ïžâïžđ
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#150ansCommunedeParis
« 19 mars
Le canon mâa rĂ©veillĂ©e cette nuit ! On se bat dans les rues. Le drame recommence aussi terrible, aussi sinistre quâavantâŠ
Aujourdâhui tout est fini, plus dâespĂ©rance, plus dâillusion, plus mĂȘme dâinquiĂ©tude. Le pays est perdu ! lâhonneur est souillé⊠đ
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Le canon mâa rĂ©veillĂ©e cette nuit ! On se bat dans les rues. Le drame recommence aussi terrible, aussi sinistre quâavantâŠ
Aujourdâhui tout est fini, plus dâespĂ©rance, plus dâillusion, plus mĂȘme dâinquiĂ©tude. Le pays est perdu ! lâhonneur est souillé⊠đ
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Oui,les temps sont revenus de la Terreur et du sang! on a fusillĂ© cette nuit 2 gĂ©nĂ©raux livrĂ©s par leurs troupes aux Ă©meutiers: ClĂ©ment Thomas, un rĂ©publicain, il est mort debout les yeux ouverts, fusillĂ© par ses soldats.Lâautre, je ne sais plus son nom
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J 2
Ămile Zola raconte l'insurrection de Paris dans les deux derniers chapitres de son roman La DĂ©bĂącle. Au chapitre VII, il peint le matin du 19 mars 1871 comme une « aube de la Commune » : —ïžđđ
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#150ansCommunedeParis
Ămile Zola raconte l'insurrection de Paris dans les deux derniers chapitres de son roman La DĂ©bĂącle. Au chapitre VII, il peint le matin du 19 mars 1871 comme une « aube de la Commune » : —ïžđđ
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#150ansCommunedeParis
« Le 19, Paris sâĂ©tait rĂ©veillĂ© sans gouvernement, plus surpris quâeffrayĂ© dâapprendre le coup de panique qui venait dâemporter Ă Versailles, pendant la nuit, lâarmĂ©e, les services publics, les ministres ;
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et, comme le temps était superbe, par ce beau dimanche de mars, Paris descendit tranquillement dans les rues regarder les barricades. Une grande affiche blanche du Comité central, convoquant le peuple pour des élections communales, semblait trÚs sage.
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Ăloge lyrique du 18 mars par Jules VallĂšs, adressĂ© Ă un enfant qui Ă©voque le personnage de sa trilogie, Jacques Vingtras :
« Le 18 mars te lâa sauvĂ© belle, gamin ! —ïžđ
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« Le 18 mars te lâa sauvĂ© belle, gamin ! —ïžđ
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Tu pouvais, comme nous, grandir dans le brouillard, patauger dans la boue, rouler dans le sang, crever de faim et crever de honte, avoir lâindicible douleur des dĂ©shonorĂ©s !
Câest fini ! â
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Câest fini ! â
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Nous avons saigné et pleuré pour toi. Tu recueilleras notre héritage. Fils des désespérés, tu seras un homme libre. »
Jules VallĂšs, Le Cri du peuple, 28 mars 1871, Ă retrouver sur @GallicaBnF :
âĄïžgallica.bnf.fr/ark:/12148/cb3âŠ
Et dans La Commune des Ă©crivains, p. 47. đ
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Jules VallĂšs, Le Cri du peuple, 28 mars 1871, Ă retrouver sur @GallicaBnF :
âĄïžgallica.bnf.fr/ark:/12148/cb3âŠ
Et dans La Commune des Ă©crivains, p. 47. đ
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Le 18 mars 1871, les généraux Lecomte et Clément-Thomas sont exécutés par les insurgés. Récit de Louise Michel dans La Commune (1898) :
« Lecomte arrĂȘtĂ© au moment oĂč pour la troisiĂšme fois il commandait feu, fut conduit rue des Rosiers... —ïžđ„đ
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#150ansCommunedeParis
« Lecomte arrĂȘtĂ© au moment oĂč pour la troisiĂšme fois il commandait feu, fut conduit rue des Rosiers... —ïžđ„đ
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#150ansCommunedeParis
...oĂč vint le rejoindre ClĂ©ment Thomas, reconnu tandis quâen vĂȘtements civils il Ă©tudiait les barricades de Montmartre.
Suivant les lois de la guerre ils devaient périr.
Au ChĂąteau-Rouge, quartier gĂ©nĂ©ral de Montmartre, le gĂ©nĂ©ral Lecomte signa lâĂ©vacuation des buttes.
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Suivant les lois de la guerre ils devaient périr.
Au ChĂąteau-Rouge, quartier gĂ©nĂ©ral de Montmartre, le gĂ©nĂ©ral Lecomte signa lâĂ©vacuation des buttes.
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Conduits du Chùteau-Rouge à la rue des Rosiers, Clément Thomas et Lecomte eurent surtout pour adversaires leurs propres soldats.
Lâentassement silencieux des tortures que permet la discipline militaire amoncelle aussi dâimplacables ressentiments. đ€Ź
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Lâentassement silencieux des tortures que permet la discipline militaire amoncelle aussi dâimplacables ressentiments. đ€Ź
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Le 18 mars 1871, aprĂšs que l'armĂ©e a fraternisĂ© avec le peuple de Paris, la ville se couvre de barricades. Petite recension par Pierre VĂ©sinier, commandant d'un bataillon de la Garde nationale : —ïžđđ„
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[đšâđš : Tardi, Le Cri du peuple]
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[đšâđš : Tardi, Le Cri du peuple]
« Durant toute la journée de nombreux ouvriers volontaires ont été occupés à fortifier les Buttes Montmartre, à creuser plus profondément les tranchées, à solidifier les redoutes.
De nombreuses barricades ont été élevées dans les faubourgs, et surtout à Montmartre.
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De nombreuses barricades ont été élevées dans les faubourgs, et surtout à Montmartre.
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Des citoyens, protĂ©gĂ©s par une haie de gardes nationaux, Ă©lĂšvent une forte barricade au haut de la rue des Martyrs, aux angles des boulevards Rochechouart et de Clichy. Cette barricade est ensuite armĂ©e dâun canon placĂ© de façon Ă balayer la rue des Martyrs.
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đ·: B.Braquehais
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đ·: B.Braquehais
